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Ahoy Festival, vous allez regretter de ne pas y être allé
Du 1er au 3 Juin dernier, nous avons découvert le nouveau festival Ahoy, au coeur des Bassins à flot. Porté fièrement par l’IBOAT, nous vous racontons comment il a su convaincre ses matelots.
Ohé ohé matelot, matelot navigue sur les flots. Ou plutôt, sur le Bassin à flot. Voici “Ahoy”, le nouveau bébé de l’IBOAT. Retour sur ces 3 jours.
Musique de plaisance, ambiance au loisir
C’est ainsi que se décrit Ahoy : un festival de musique de plaisance. Référence inéluctable à la navigation de plaisance, qui est la pratique de l’activité pour le loisir. Parce que oui, Ahoy, ce n’est pas un festival où on va pour faire la teuf, mais plutôt un festival de détente, d’amusement, un endroit où l’on arrive stressé et d’où on repart reposé. Un festival qui peut se résumer en deux mots : simple et efficace.
La dalle de Pertuis vue depuis l'iBoat - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Concrètement, le festival était découpé en deux. Un festival de jour, et un festival de nuit. Chacun amenant son ambiance, ses activités et son public.
Côté jour, le festival se déroulait principalement sur deux zones : la dalle de Pertuis, désormais habitat naturel de l’IBOAT, et l’Ombre de la Base Sous-Marine, située plus au nord, de l’autre côté du bassin. Pour un prix libre, les festivaliers avaient accès à la plage de l’IBOAT (idéal pour siroter son Lillet-Redbull dans un transat), un village éco-associatif, un marché aux trésors, les foodtrucks, deux scènes musicales dont une sous chapiteau et un espace DJ Set. Une ambiance chill dans des espaces chill.
Côté nuit, l’ambiance était beaucoup plus dansante. Avec une entrée sur billetterie, on avait le choix entre une scène dans la Base Sous-Marine, et une scène dans la cale de l’IBOAT, permettant de pousser les festivités jusqu’au petit matin.
Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Au total, c’est plus de 37h de festival sur 3 jours, ce qui fait un très bon score pour un festival qui fait ses premiers pas. Mention spéciale pour la très bonne organisation, on sent l’expérience et les compétences héritées de l’expertises en évènementiel de l’équipe IBOAT.
Ahoy Ahoy Matelot, Matelot navigue sur le bassin à flot
“AHOY ! c’est le salut marin international, un cri pour annoncer l’arrivée d’un bateau en mer. AHOY !”
Face A : Un festival de jour
La dalle de Pertuis, c’est cet espace au bout des Bassins à flot, avec la fameuse grue Wellman. C’est ici que nous avons mis notre premier pied dans le festival. L’entrée se fait sur le marché aux trésors, l’endroit idéal pour chiner ou participer à divers ateliers. La liste est trop longue pour vous citer l’ensemble des stands, mais nous pouvions notamment y trouver des “trésors faits-main”, divers stands de nourriture (miel naturel, confitures, glaces, pop-corn, jus de fruits), des expositions photos, d’autres stands de trésors pas-faits-main (comme des vinyls, des tatouages éphémères, des fripes, piercings) et même des ateliers D.I.Y. On en a profité pour faire nous même une sérigraphie sur carte du logo du festival !
Sériegraphie du logo du festival sur carte à "l'Atelier Serrejoint" - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Sur la dalle, il y avait aussi des casses-dalle. Pardon pour le jeu de mot, mais nous avions besoin d’une transition pour vous parler des foodtrucks. Dixit les “Camions qui mettent l’eau à la bouche”, pour rester dans la thématique maritime. Bref, revenons à nos ovidés.
Certains foodtrucks sont bien familiers aux festivaliers du coin, notamment Mââ (Viet-Thaï) et El Taco del Diablo. De notre côté, nous nous sommes laissé tenté par une Kefta au foodtruck Turc, du nom de Yedi Tepe. Il y avait également des Bagels, par Bag’in Bagels, des pâtes avec Pastavore et aussi la cantine de l’iBoat. Côté nourriture, les festivaliers avaient donc le choix !
NDLR: À la rédaction, on avait une blague impliquant un badaud Turc qui avait un cheveux sur la langue et une Kefta. Mais on ne sait pas comment la placer.
Espace Foodtrucks sur la dalle de Pertuis - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Pour la musique, deux scènes musicales ont été mises en place. Une première, en plein air, donnait vue sur les Bassins à flot, les poissons volants et la Cité du Vin. Alors pour les poissons volants, nous sommes sérieux, ce n'est en rien le fruit de notre imagination. Plutôt celui des organisateurs, qui ont eu l’excellente idée de gonfler à l’hélium et d’accrocher des dizaines de poissons au fil de pêche entre l’iBoat et la dalle de Pertuis. Effet garanti.
La seconde scène était sous un chapiteau. Malgré le temps qui s’est bien tenu tout au long du week-end, les organisateurs ont préféré jouer la carte de la sécurité, pour éviter que le festival ne tombe à l’eau. Ce chapiteau avait l’avantage de produire une ambiance plus tamisée et conviviale, fort appréciable en journée.
Scène sous le chapiteau - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Sur ces scènes, nous avons pu apercevoir autant d’artistes locaux qu’internationaux pour animer ces trois jours en musique. Une belle programmation aux couleurs de l’IBOAT. Double mention à Petit Vodo, que nous avons déjà eu l’occasion de côtoyer dans notre émission “Ça Part en Live” et Egopusher qui restera pour nous, notre coup de coeur de cette édition.
A quelques pas de là, nous avons continué l'aventure vers “L'Ombre de la Base Sous-Marine”. Cet espace vert rassemblait diverses éco-associations (Surfrider, Ecomégo, etc..), des ateliers D.I.Y. supplémentaires (Les petits débrouillards, l’artiste-producteur de musique électronique Müca Özer, etc.) et un bus où divers DJ Set se sont relayés tout le week-end.
On a énormément apprécié chiller et déambuler dans le festival la journée, et voguer au grès de nos envies.
A l'Ombre de la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Face B : Changement de décor pour la nuit
Passons désormais du côté obscur cette fois-ci, pour vous présenter le festival côté nuit. L’ambiance est totalement différente. Le festival nuit n’a duré que deux jours : vendredi soir et samedi soir. Mais l’ambiance y était beaucoup plus à l’heure de la fête et de la danse.
Base Sous-Marine de nuit - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Nous commençons chaque soir notre festival nocturne par la Base Sous-Marine. Le premier soir, la programmation était constituée de 3 noms : Memory Scale, Obsimo et Rone. Un très gros plateau pour une première soirée, puisque qu’elle s’est jouée à guichet fermé. Rone étant la tête d’affiche de la soirée, un artiste connu et reconnu du milieu électronique. Nous avons aussi découvert Memory Scale qui a fait la première partie de la soirée. Quand à Obsimo, nous l’avions déjà croisé en première partie de la soirée d’anniversaire Banzaï Lab, ce fût un plaisir de le croiser de nouveau sur scène. La seconde soirée était, elle, orchestrée par Kerri Chandler, Laroze et l’Orangeade.
Soirée à la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
L’ambiance de la Base Sous-Marine est très particulière. Le bâtiment en béton armé a cette capacité à devenir une caisse de résonance dans les basses et infra-basses. C’est une expérience assez particulière mais qu’on a trouvé très agréable. Les jeux de lumières aussi étaient très bien travaillés, principalement à base de faisceaux, qui ont su créer un spectacle géométrique assez surprenant.
L'incroyable jeu de lumière à la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Vers 2h00, heure de fermeture de la Base, nous avons rejoint chaque soir l’IBOAT qui proposait encore des artistes dans sa cale jusqu’à 6 heures du matin. 4 artistes par soirée se sont enchaînés. Vladimir Ivkovic, Don’t DJ, Gilb’R et Maxi Fischer le premier soir, Gesloten Cirkel, Privacy, Basses Terres et Jann pour la seconde soirée. Beaucoup de monde ont poursuivi la soirée dans la cale jusqu’au petit matin. Encore une fois, l’ambiance particulière que procure la cale de l’IBOAT, que nous connaissions déjà, rejoint l’expérience marginale de la Base Sous-Marine.
After dans la cale de l'iBoat - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Un festival unique au goût de reviens-y
Marginal est un bon qualificatif pour ce festival. Sa capacité à proposer un format totalement différent des autres festivals, de par son ambiance globale, ses activités et ses lieux font de lui un festival unique en son genre. Dur retour à la réalité le dimanche soir, lorsque nous avons dû le quitter, en pensant à la reprise du travail ou des cours, du lendemain matin.
Pour rebondir sur ceux qui comparent le Hors-Bord Festival et le Festival Ahoy (co-organisé les années précédentes par l'IBOAT, sur le même lieu et à la même période de l'année), on ressent enfin une identité assumée pour Ahoy, réellement à l’image de l'IBOAT. Le Hors-Bord avait ce côté moins contrasté qui lui valait parfois de se perdre dans ses choix. Ahoy est l’occasion pour l’IBOAT de pouvoir exploiter sa recette si secrète qui lui vaut son succès et qui fait de lui un endroit unique.
Quant au Bassin à flots, l’engouement créé par la dynamisation du quartier, les festivals musicaux (Ahoy, Hors-Bord qui revient en Septembre) et culturels (Carabosse en 2017) transforment ce lieu en un centre culturel à devenir incontournable pour Bordeaux.
Entrée de l'iBoat - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Scène plein-air de la dalle de Pertuis - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Rone à la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Soirée à la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Salle comble à la Base Sous-Marine - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Grue de Wellman - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Le Marché aux Trésors - Photo : StayAwake / Livy Bertrand
Toutes les photos sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/StayAwakeBdx/photos/?tab=album&album_id=1557209141074960