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Overwatch, de grandes attentes pour un grand jeu ?

Vous avez adoré la bêta d’Overwatch ? Vous l’achèterez dès qu’il sortira ou peut-être l’avez-vous déjà précommandé ? Alors, fuyez cet article ! … Non mais attendez ! Revenez, je déconnais !

De Bêta à Gold, il n'y a qu'un pas

Comme tout bon blockbuster axé multijoueur, Overwatch a eu droit à sa bêta. Ou plutôt deux bêtas ; l’une, réservée aux joueurs ayant précommandé le jeu et l’autre, ouverte à tous. Et comme beaucoup d’entre vous, je n’ai pu poser mes pattes que sur cette dernière (sinon vous pensez bien que je vous en aurais parlé avant). D’ailleurs, ce genre de bêta commence doucement à me faire rire… Je ne remets pas en cause les bienfaits d’une phase de bêta pour les développeurs, ni même le concept en soi, mais plutôt la façon dont les grosses boîtes ont tendance à nous les vendre.

Il fut un temps où la bêta permettait aux joueurs de « participer » à la conception du soft en mettant en exergue les différents bugs et autres soucis, tout en testant la capacité des serveurs à tenir face à la charge des joueurs. À cette période, le jeu est QUASIMENT finalisé et la phase de bêta se déroule plusieurs mois précédant la sortie du titre. Désormais, il est bien difficile de trouver un jeu proposant une bêta à plus de deux mois avant sa mise en vente… Vous l’aurez compris, je parle ici d’Overwatch, qui n’est bien sûr pas un cas à part. Rainbow Six Siege en a récemment fait la démonstration en diffusant une de ces mêmes phases à moins de trois semaines de la sortie. Et vous vous en doutez, le jeu était dans sa version finale (soit la version gold) ou du moins en était très proche… Voilà comment la bêta a remplacé la bonne vieille démo. Un nom plus accrocheur, la promesse de participer au développement du titre et d’y accéder en avant première, ajoutez-y un soupçon de marketing et vous avez trouvé le filon pour vendre votre jeu.

 

Une bonne introduction quant au ton que je compte adopter durant cet article…

 

Sachez déjà que je suis moins dithyrambique que la plupart de mes confrères gamers. Non pas que je n’ai su apprécier Overwatch à sa juste valeur mais dans le sens où cette production m’a déçu. Tel un Destiny, je pense que nous étions plus d’un gamer à voir en lui l’avenir du FPS à tendance MMO se dessiner. Malheureusement, (Activision) Blizzard a fait des siennes… Grâce à une campagne de communication rondement menée et à grand renfort de trailers d’animation dont la qualité n’est plus à prouver, l’éditeur est parvenu à nous vendre un jeu « classique », quitte à en délaisser sa véritable nature.

Oui, il y a de fortes chances que vous soyez en train de hurler derrière votre écran, en me maudissant et en me traitant de tous les noms mais je vous invite à prendre du recul et à me citer un soft proposant des mécaniques similaires à cet Overwatch.

...

aka "Réunion de cosplayers"

Pas d’idées ? Très bien, alors je vous propose Gotham City Impostors. Ce titre, sorti en 2012 et vendu en échange d’une quinzaine d’euros pouvait se targuer d’offrir une ambiance atypique et déjantée aux fans du Chevalier Noir, tout en disposant de son lot de personnages customisables. En effet, il vous était possible de sélectionner différents avatars aux carrures versatiles, allant du maigrichon aux PV faibles mais à la rapidité sans égale, au véritable tank, berserker dans l’âme mais horriblement lent. Bien sûr, je ne vous cite ici que les deux extrêmes, les classes pouvant être équilibrées selon votre bon goût. On y retrouve aussi les rôles typiques, soit l’assaillant, le médic, le tank ainsi que le support.

À l’image d’un Overwatch, les compétences uniques sont rechargeables et le level design se prête à une certaine verticalité.

Overwatch n’a finalement rien inventé.

À plusieurs, c'est mieux ! Euh...

Bon d’accord, je suis dur. Overwatch n’en est pas moins plaisant mais je reste dubitatif quant à sa pérennité. Étant donné que la bêta livrait l’intégralité du contenu présent dans la version finale (ce qui, d’un point de vue purement commercial, n’est pas très malin) et que je n’ai pu enchaîner les heures de jeu sans me faire assaillir d’un violent sentiment de redondance, je ne saurais être confiant vis-à-vis de sa durée de vie. La faible quantité de modes de jeu, le nombre limité de personnages ainsi que l’absence flagrante de background lié à ces derniers ne fait que conforter mon choix de ne pas passer à la caisse (et au prix demandé, cela n’arrivera pas de sitôt).

Histoire de finir sur du positif, il faut bien avouer que l’ambiance, l’esthétique des décors ainsi que les personnages sont à tomber. Cartoonesque à souhait, il n’en faut pas plus pour que l’on se plonge dans cet univers haut en couleurs et que l’on s’amuse entre potes si tant est que les héros sélectionnés disposent de capacités complémentaires (même si l’on ne soulignera pas l’équilibrage catastrophique de ces derniers), capables de vous mener à la victoire de votre team.

D’un point de vue technique, pas grand chose à redire si ce n’est qu’il ne faudra pas regarder les textures de trop près mais plutôt vous concentrer sur la qualité globale. Autre source de plaisir, le jeu s’offre un 60 fps constants sur consoles, de quoi flatter votre rétine.

On trouve du bon comme du mauvais dans cet Overwatch. Si le titre ne m’a, pour le moment, pas convaincu, peut-être s’étoffera-t-il par la suite. Et vous, qu’avez-vous pensé du dernier né de Blizzard ?

Attention, vous entrez en zone WTF

Si la Corée (Sud et Nord comprises) ne divulgue que peu d’informations sur son pays et les activités qui s’y mènent, il arrive parfois que quelques révélations atteignent les oreilles des occidentaux que nous sommes. C’est donc par le biais du site Cracked que nous apprenons un fait pour le moins étonnant. En effet, Overwatch apparaît dans la liste des termes récurrents (à la cinquième position pour être exact) sur les moteurs de recherche… pornographiques. Oui, oui, vous avez bien lu. Décidément, dès que les coréens font parler d’eux, c’est rarement glorieux… Et rappelons que le jeu n’est toujours pas sorti !

(source : millenium.org)

Ange a perdu de sa pureté...

Sur ce, nous nous retrouverons très prochainement mais en attendant… Bisouw !

Jérémy BESSONIES


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