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Homefront The Revolution

Annoncé comme le renouveau de la licence, Homefront The Revolution s’offre une phase de bêta privée trois mois avant sa sortie officielle et les retours sont pour le moins… étonnants !

©hdimagesnew.com

Moi, moche et buggé

Homefront est typiquement le genre de jeu qui, lorsque vous interrogez un ami à propos de l’existence de ce dernier, aura tendance à vous répondre : « Ah oui, le film avec Statham qui passe en boucle sur Canal ? ». Oui, mais non.

Sorti en 2011, Homefront se décrivait comme un FPS (ce qu’il est) original (ce qu’il n’est pas) ayant tenté tant bien que mal de s’imposer face aux grands noms des jeux de tir de l’époque. Malheureusement, le titre s’est lamentablement vautré et n’aura pas mis longtemps à rejoindre les rebuts du jeu vidéo. Faute à une durée de vie ridicule, des bugs à la pelle, des graphismes indignes de votre rétine et une IA risible… Dommage.

Seul point positif, le scénario. La Corée du Nord et du Sud se sont finalement retrouvées afin d’envahir les États-Unis (pour une fois qu’elles s’entendent…). En tant qu’américain, c’est à vous qu’incombe la lourde tâche de résister à l’envahisseur et de faire valoir les valeurs de l’Oncle Sam à grand renfort de M-16.

Malheureusement, la narration se noie dans les clichés et la maladresse, faisant fi d’un background qui aurait pu être fort sympathique.

The Revolution ?

Maintenant que vous visualisez un peu mieux les (nombreux) soucis du soft, abordons ce second épisode qui prône une fois de plus « l’originalité ». Détail rassurant (selon votre point de vue), l’équipe en charge du développement du jeu a changé du tout au tout. Kaos Studio et THQ cèdent donc la place à Deep Silver et Crytek, respectivement développeur et éditeur. Ainsi, à chaque fin de trailer ou de la moindre séquence de gameplay, on retrouve le fameux « Achieved with CryEngine ». Sur le coup, ça en impose ! Puisque rappelez-vous, les moteurs CryEngine ont évolué au fur et à mesure de la célèbre trilogie Crysis, une référence en terme de qualité graphique.

Toutefois, cela ne garantit en aucun cas la réussite visuelle du titre puisque de nombreuses versions du CryEngine ont vu le jour, développées en interne, et pas forcément convaincantes. Ce qui semble être le cas pour ce Homefront The Revolution…

Voilà qui donne le ton pour la suite, qui n’en est pas plus folichonne d’ailleurs ; les animations sont rigides, le feeling des armes très moyen et sous Xbox One, le jeu peine à atteindre les 30 FPS ! L’IA de vos ennemis n’est pas non plus en reste, et vous fera même esquisser quelques petits sourires amusés (ce qui n’est en rien une qualité).

©wall.alphacoders.com

Aïe. Une impression de déjà-vu, n’est-ce pas ? Pour le moment, les atouts de ce nouvel opus se font difficilement ressentir et les hordes mécontentes de joueurs ne se privent pas de le faire remarquer. Face à ce mouvement général de contestation, les développeurs tentent péniblement de se justifier en précisant que ce n’est là qu’une version bêta, non représentative du jeu final et donc, potentiellement soumise à quantités de changements…

« Vous foutez pas un peu ma gueule, non ? » Certes, la sortie du titre est prévue dans quelques mois. Seulement, dans un laps de temps aussi court, n’essayez pas de nous faire croire que le gameplay, les graphismes ou encore l’IA seront au point le jour J !

Bref, n’espérez pas un lifting complet du soft. Néanmoins, l’immersion se révèle agréable et l’univers dévasté aux allures Killzoniennes devraient nous assurer quelques bien belles scènes. Du moins, si les devs daignent nous livrer un background plus conséquent que leurs prédécesseurs.

Nous ressortons donc très mitigé de cette bêta et craignons que ce nouveau Homefront se fasse écraser par ses plus proches concurrents, dont The Division.

@TheDivisionFR

D’ailleurs, Ubisoft lance une phase de bêta ouverte pour son petit dernier. Celle-ci débute aujourd'hui sur Xbox One, et le lendemain sur PS4 et PC, puis se terminera le 21 février.

Sur ce, nous nous retrouverons la semaine prochaine mais en attendant… Bisouw !

Jérémy BESSONIES


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