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Ghost in the Shell - Déception/20


Je n'y connais absolument rien au monde de Ghost in the Shell. Donc soyons d'accord dès le début, je vais parler ici uniquement  du film. La réalisation, l'ambiance, les messages ect. Je n'ai vu ni lu le manga, ni joué au jeu. Donc pas la peine de venir en commentaire me dire « heu oui mais le film respecte vraiment trop bien l'univers parce que gnagnagna », stop je n'en ai cure. BIEN, reprenons :

Une Scarlette Johansson toujours inexpressive

Je sais, c'est un robot. Je le sais, mais ça n'empêche que j'ai vraiment l'impression qu'on ne donne que des rôles qui demandent peu d'expression faciale à notre chère Veuve Noire préféré. Mais commençons par le commencement, voici la bande annonce :

Synopsis : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Donc je disais, l'un des points les plus chiants à mon goût c'est le peu d'expression, de sentiments présents dans le film. Pour tout vous dire, je crois même qu'il n'y en a aucun ! Le rôle qui fait preuve du plus grand sentimentalisme c'est un rôle secondaire (et un peu mal joué, pour votre bien j'évite de dire de quel personnage il s'agit, no spoil here). Pas de joie, pas de colère, pas de peur ni de rire, c'est vide. Absolument vide. C'est dommage, Scarlett avait déjà eu ce genre de rôle avec Lucy, mais là c'est trop.

Ambiance où es-tu ?

C'est VIDE (encore oui). Mais il ne se passe rien dans ce film ! Le scénario (je m'excuse auprès des fan de la franchise mais encore une fois, il s'agit du point de vue d'un spectateur qui ne connait pas du tout ce monde là) ressemble presque à celui de Total Recall. Un personnage qui à l'impression de savoir sa vie mais en fait non. Je viens de vous révéler l'intrigue principale. Pour tout vous dire, le synopsis officiel que je vous ai donné plus haut ne commence qu'à 30 minutes du film.

Pourquoi tout est si lent ? Le début du film est d'un long, je m'endormais (et il faut le vouloir). Je n'ai trouvé un intérêt pour le film qu'avec les 15 dernières minutes, et encore si on enlève cette fin cliché-américaine au possible. C'est affligeant, j'étais vraiment content que les lumières s'allument pour que je puisse quitter mon siège, partagé entre le sentiment de déception et celui d'avoir perdu 1h47 de ma vie.

Réservé aux fans

En rentrant chez moi je me suis donc demandé si tout le monde partageait mon avis. Il s'avère que non, nombreux sont les fans qui ont aimé ce film en tout point. Là j'avoue je ne comprend pas trop, ce film n'ose rien, ne transmet rien. J'ai pour principe de ne pas juger un film sur son message car certains sont uniquement ici pour nous divertir, mais là ça n'as pas vraiment été le cas. Même la musique est osef pour parler franchement.

Une mise en scène molle, un fin prévisible un jeu d'acteur des plus moyens.

Mais ! Il y a tout de même quelques points intéressants. Tout d'abord, les effets spéciaux sont très bien faits, je ne peux pas le nier. La combinaison de Scarlett est magnifique (comme elle), la ville dans laquelle se passe l'action est remplie de petit détails amusants dédiés à la culture geek (Oui oui doge je t'ai vu). Certaines scènes respectent quant à elles très bien celles du manga originel.

Mais peut être est-ce le problème du film. Pour une fois, ils ont voulu rester fidèles à l’œuvre de base, ce qui fait sauter le rythme et fait tomber le spectateur dans l'ennui. Alors oui, il y a des questions d'ordres politiques; culturellement on est à la croisée de la catastrophe de Fukushima (toutes les "améliorations" des êtres humains) et de l'univers de Godzilla (transformation gigantesque de la nature = les énormes pubs présentent dans la ville). Ou même simplement ce film pose la question de la conscience humaine, fameux débat de "quand s'arrête l'humain et où commence la machine". Mais à aucun moment nous sommes transportés avec le film, qui pourtant possède des angles de lectures intéressant.

C'est dommage.

Antonin PAPILLON


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